Bienvenue!

Vivre avec l'espoir d'une nouvelle renaissance. Un combat de tous les jours pour les femmes atteintent d'endométriose.
Ce blog a pour but de venir en aide et de soutenir les femmes atteintent d'endométriose comme moi.
De parler sans tabou sur un sujet qui touche de plus en plus de femmes qui sont souvent démunies
de soutien moral et qui viennent chercher du réconfort auprès d'autres personnes dans le même cas.
Dans l'espoir qu'un jour, un bonheur naissant vienne combler nos coeurs.

Memo

Je remercie ceux et celles qui me laisse des commentaires mais j'apprécierais que les commentaires laissés ne contiennent plus de liens vers des pages à des fins commerciales.
Dorénavant TOUS les commentaires avec des liens commerciaux seront supprimés sans préavis.
Merci de votre compréhension.

I thank those who left me comments but I would appreciate that the comments do not contain any links to pages for commercial purposes.
From now on ALL comments with commercial links will be deleted without notice.
Thank you for your understanding.

Retrouvez moi maintenant sur facebook


samedi 18 avril 2015

Nouveau témoignages de femmes atteintes d'Endométriose

lexpress.fr

Endométriose: "Le plus dur, c'est de souffrir tout en passant pour une comédienne"

Par  , publié le , mis à jour à 

Maux intenses pendant les règles, rapports sexuels douloureux, problèmes de fertilité, moral vacillant... Cinq femmes âgées de 24 à 66 ans nous racontent leur calvaire lié à l'endométriose, maladie gynécologique qui touche une femme sur dix.


Mal de l'intime, l'endométriose reste peu connue et entourée de tabou et de honte. Pourtant, une femme sur dix en âge de procréer en souffre. Chez les "endogirls", comme elles se nomment parfois entre elles, l'endomètre qui tapisse l'utérus ne s'évacue pas pendant les règles sous forme de menstruations. Ce tissu migre vers d'autres organes et provoque kystes et lésions. Ovaires, intestins ou encore vessie peuvent ainsi être lourdement touchés. Mais les douleurs intenses provoquées sont encore trop souvent niées. Si bien qu'en moyenne, il faut sept ans pour être diagnostiquée. Cinq femmes, âgées de 24 à 66 ans, ont accepté de nous raconter leur maladie, source bien souvent d'infertilité. A l'occasion de la marche contre l'endométriose ce samedi, toutes témoignent du même supplice vécu chaque mois et de la difficulté à faire reconnaître leurs souffrances.  

Aude, 40 ans: "A quatre pattes pour aller aux toilettes"

"Mon endométriose a été diagnostiquée à mes 30 ans, lorsque j'ai voulu avoir des enfants. Pourtant, j'étais victime de règles douloureuses depuis la puberté. Et, plus les années avançaient, plus les douleurs abdominales devenaient intenses. Au point, chaque mois, de ne pas pouvoir aller travailler et de me déplacer à quatre pattes pour aller aux toilettes. C'est sans doute le plus dur dans cette maladie, souffrir et pourtant passer parfois pour une comédienne.  
Hystérographie, IRM, célioscopies... J'ai dû subir de nombreux examens avant qu'on trouve l'origine de mes maux. J'ai de la chance d'être tombée sur un mari qui supporte tous les désagréments liés à cette maladie. Car, malheureusement, malgré mes deux grossesses, l'endométriose est revenue. Je suis contente d'avoir deux garçons nés grâce à des FIV car au moins, je suis sûre de ne pas leur avoir transmis." 

Valérie, 33 ans: "Treize ans pour être enfin diagnostiquée"

"On a souvent dit aux femmes qu'il était normal de souffrir pendant les règles. C'est même devenu un sujet de moqueries. En réalité, la douleur est totalement anormale et plus elle est intense, plus il faut s'en inquiéter. C'est parce que l'on m'a toujours fait passer pour normale une situation qui ne l'était pas que j'ai été dépistée aussi tard, treize ans après les premières douleurs ressenties sur le côté droit du ventre. C'est important de surveiller les réactions du corps durant cette période, c'est la leçon que j'en retiens. 
Si j'ai toujours eu des menstruations très éprouvantes, surtout les premiers jours des cycles, il y a deux ou trois ans, le supplice est allé en augmentant. Les antidouleurs ont commencé à ne plus faire effet. De nouveaux symptômes sont apparus comme le fait d'avoir mal aux reins durant mes règles. Un gynécologue m'a opérée en octobre dernier pour enlever les kystes présents sur mes ovaires. Il m'a aussi placée temporairement sous ménopause, pour laisser mes ovaires au repos, et éviter que l'endométriose ne se développe encore. Et ça a marché! Alors que mes reins et mon gros intestin étaient clairement menacés, j'ai pu échapper à une seconde opération. Je dois désormais me surveiller... Jusqu'à la vraie ménopause

Nadia, 28 ans: "Un jour, j'ai supplié pour de la morphine"

"Les douleurs m'ont souvent coupée du monde extérieur. Elles s'emparaient de moi avant, pendant et après les règles, ce qui représentait trois semaines dans le mois à être mal. La souffrance était parfois si grande que je devais rester clouée au lit sans manger de la journée, ce qui m'a valu de nombreux arrêts de travail. Extrême fatigue, diarrhées, rapports sexuels douloureux, manque d'appétit, moral vacillant... Les répercussions étaient nombreuses. 
Je ne compte plus les jours où je me levais le matin, j'avalais un comprimé de codéine et je partais au travail en pleurant. Mon généraliste a tiré la sonnette d'alarme le jour où j'ai débarqué dans son cabinet en le suppliant de me prescrire de la morphine. J'avais vingt ans quand j'ai enfin su que je souffrais d'endométriose, huit ans après mes premières règles! La maladie était si sévère qu'elle m'a valu l'ablation d'un ovaire et d'une trompe, et m'a laissée avec une vessie bien fragile. J'ai dû faire deux fécondations in vitro (FIV) pour avoir un enfant, avant d'être à nouveau placée sous traitement pour éviter une rechute. Des idées noires m'ont souvent traversé l'esprit, j'étais bien trop jeune pour affronter cette épreuve. Car, quoi qu'on dise, on se sent seule dans la douleur. J'ai dû faire une thérapie de six ans pour me remettre de ce traumatisme, pour accepter de ne pas être une personne en bonne santé comme les autres." 

Anaëlle, 24 ans: "Les rapports sexuels me faisaient si mal"

"Je suis réglée depuis mes 13 ans et j'ai tout de suite eu des menstruations douloureuses et abondantes. Les nombreuses pilules que l'on m'a prescrites n'ont rien changé, mes cycles, très longs, pouvaient durer quinze jours. Les médecins me disaient que c'était normal et que je devais peut-être prendre quelque chose de plus fort, mais aucun médicament ne me soulageait. Je me suis mise à avoir des règles en dehors de mes cycles, à faire des malaises au travail, chez moi, en ville tellement la douleur était insupportable. 
J'ai énormément souffert et surtout dans mon couple, je me suis isolée, je pleurais souvent. J'appréhendais les rapports intimes qui me faisaient si mal à cause de la maladie, je n'avais plus aucune envie sexuelle. C'était dur à vivre aussi pour moi que pour mon compagnon. Il lui a fallu du temps pour réaliser que je ne simulais pas cette souffrance, que je l'aimais, mais appréhendais tout acte tendre qu'un couple "normal" vit. Je suis une fille très coquette, qui aime sortir. Mais pour mes collègues, si je suis trop pimpante, c'est que je ne suis pas malade. Du coup, ils ne cherchent pas ou peu à comprendre. Mes sautes d'humeur, bien qu'involontaires, comme mon repli sur moi-même, m'excluent de mon cercle d'amis. Je n'ai pas supporté le diagnostic, mon médecin m'a arrêtée un mois. Je suis suivie psychologiquement depuis, car je n'accepte pas cette saloperie. J'ai honte car je me sens différente des filles de mon âge." 

Annie, 66 ans: "Je ne tomberais jamais enceinte"

"J'ai aujourd'hui le recul nécessaire pour en parler sans trop d'émotion. Mais que ce fut dur! J'ai été réglée à mes 11 ans, le jour de ma profession de foi. Je me tordais en deux, aucun des cachets que je prenais n'y changeait quelque chose. Les années ont passé. Mes menstruations sont devenues abondantes au point de tacher ma chaise au lycée. 'Quand vous aurez vos premiers rapports sexuels, ça ira mieux', me dit-on. Mais rien n'a changé. La bouillotte d'eau chaude sur le ventre apaisait, un peu. Je vomissais de la bile à chaque fois.  
'Quand vous ferez votre premier enfant, tout rentrera dans l'ordre!', me promettait-on. Mais voilà, je ne suis jamais tombée enceinte. Fausses-couches, grossesse extra-utérine, ablation d'une trompe, traitement hormonal, piqûres, pilule, tentative de FIV... Rien. Et aucun soutien psychologique! Après quatre ans de démarches, nous avons pu adopter au Mexique Miguel puis Gabriela. En 1996, j'ai subi une hystérectomie complète, un an plus tard, on m'a découvert une hernie abdominale qu'il a fallu opérer. L'endométriose était partout dans le ventre! Si j'avais su ce qu'était cette maladie et les problèmes générés, je n'aurais pas attendu aussi longtemps." 

samedi 7 mars 2015

Video avec le Docteur Gérald Kierzek qui explique ce qu'est l'endométriose et comment elle peut être traiter sur Europe1 matin


Un livre sur l'endométriose paru récemment en librairie par Marie-Anne Mormina chez Fayard



La maladie taboue : endométriose

Endométriose : de quoi s’agit-il ? D’une maladie gynécologique qui touche 180 millions de femmes dans le monde, plus d’une sur dix en France. Peut-être vous. Peut-être votre fille, votre soeur, votre cousine ou votre femme. Une maladie qui me touche, moi.
Malheureusement pour nous toutes, cette maladie est aujourd’hui complètement ignorée en France, et les femmes qui en souffrent sont oubliées et maintenues dans le silence au simple motif qu’avoir mal au moment de ses règles, c’est normal. Et si ça ne l’était pas ?
Quels sont les symptômes, les traitements, les conséquences sur la vie quotidienne, quels sont les espoirs et les besoins du point de vue d’une patiente ? Je ne vous raconterai pas ma vie mais le combat de toutes celles qui doivent lutter contre l’endométriose.
Ce livre répond à une triple urgence : faire connaître une maladie taboue mais très répandue, accélérer son diagnostic, améliorer la prise en charge des patientes qui en sont atteintes. La souffrance n’est pas une fatalité, la douleur des femmes ne doit plus être minorée…car si c’étaient 15 % des hommes qui avaient mal, vous ne croyez pas qu’on en entendrait un peu plus parler ?

Marie-Anne Mormina a fondé le mouvement Lilli h contre l’endométriose pour faire connaître la maladie dont elle souffre depuis 1999.
Préface du Dr Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue chirurgien spécialiste de l’endométriose.

jeudi 5 mars 2015

Video montrant les conditions de vivre avec l'endometriose



http://www.elle.fr/Societe/News/Endometriose-Il-est-temps-de-briser-le-silence-2914666

ENDOMÉTRIOSE : UNE VIDÉO POUR « BRISER LE SILENCE »


C’est pour lutter contre le tabou qui entoure cette maladie gynécologique qu’un premier spot de sensibilisation a été réalisé. En France, l’  endométriose touche 1,5 million de femmes, mais reste largement méconnue. La vidéo de Sara Grimaldi, mise en ligne sur le site de l’association «  Lilli H. contre l’endométriose », met en scène l’évolution d’une jeune femme atteinte de la maladie. « Tu étais déjà en moi, mais je ne le savais pas. Je n’aurais pas imaginé que tu briserais tout », déclare-t-elle, laconique. Les images la montrent ensuite en train d’attendre en souffrance à l’hôpital, alors que l’on sait qu’il faut en moyenne six à dix ans pour qu’un diagnostic clair soit posé. « Souvent, j’ai eu mal à en mourir », poursuit la jeune femme.

« Je me suis sentie jugée »

Alors que les terribles douleurs gâchent ses relations professionnelles, sa vie de couple, elle assure se « sentir jugée », à tel point qu’elle « n’arrive même plus à parler ». « Même les plus proches ont cru que c’était dans ma tête », explique-t-elle. La vidéo se termine sur une scène positive, la jeune femme et son compagnon découvrant leur futur enfant lors d’une échographie. « J’ai fini par gagner », déclare-t-elle fièrement. Le clip rappelle enfin que 30 à 40% des femmes atteintes d’endométriose sont stériles et que cette maladie touche 180 millions de personnes dans le monde. « Grave, douloureuse » et extrêmement fatigante, l’endométriose est une maladie qui n’a toujours pas de traitement radical. « Il est temps de briser le silence et de leur rendre leur dignité », conclut le spot.

Cette vidéo a été postée dans le cadre de la semaine européenne de sensibilisation à l’endométriose, qui se tient jusqu’au 9 mars.


samedi 17 janvier 2015

Article parlant d'une association d'endométriose sévère avec le stress oxydatif.

ladepeche.fr

Endométriose sévère : le stress oxydatif en cause ?
Selon une équipe INSERM de l’hôpital Cochin (Paris), l’endométriose sévère serait fortement associée au stress oxydatif. Leurs travaux suggèrent qu’en bloquant ce phénomène, il serait possible d’inhiber la prolifération des cellules endométriales.
Le stress oxydatif est lié au fait que notre organisme produit en permanence des substances toxiques pour nos cellules : les radicaux libres. Normalement, un système de détoxification permet de s’en débarrasser. Mais parfois, cela n’est pas suffisant. Les radicaux libres vont alors s’accumuler et provoquer de nombreux dégâts. C’est ce que les spécialistes appellent le stress oxydatif.
Quant à l’endométriose, elle est caractérisée par la présence de cellules de l’endomètre en dehors de l’utérus. Dans les formes sévères, la migration gagne différents organes comme les ovaires, la vessie ou encore la paroi intestinale. Elle provoque des douleurs, en particulier au moment des règles, et parfois une infertilité.
Les chercheurs de l’hôpital Cochin ont prélevé du liquide péritonéal chez 150 jeunes femmes atteintes d’endométriose et y ont recherché des protéines oxydées. Ils ont observé chez les femmes présentant une forme sévère de la maladie, un stress oxydatif majeur au niveau du péritoine. « A ce stade nous ne savons pas si l’endométriose est à l’origine de ce stress ou si c’est l’inverse », explique Pietro Santulli, co-auteur de ces travaux.
Les scientifiques ont commencé à tester l’effet de molécules qui interagissent avec les voies du stress oxydatif in vitro et in vivo chez la souris. Ils espèrent en identifier une qui freinera la multiplication et la diffusion des cellules endométriales.