Un nouveau traitement : Visanne

(Source : http://www.santelog.com/)

Le tout nouveau traitement de l'endométriose développé BayerSchering : Visanne, vient d'obtenir "avec succès" l'approbation décentralisé pour l'Europe : la Commission Européenne accorde une autorisation de mise sur le marché valable dans tous les pays de l'Union Européenne.

Ce nouveau traitement se présente sous la forme de comprimés de 2 mg de dienogest, et ne nécessite qu’une prise quotidienne. Développé spécifiquement pour traiter l’endométriose, un problème gynécologique encore incomplètement pris en charge, ce nouveau traitement a montré lors d’une étude dédiée qu’il apporte un réel soulagement des symptômes – la douleur en priorité – en permettant une réduction des lésions tout en confirmant sa bonne tolérance et sa sécurité d’emploi.

Il devrait être disponible à la prescription au second trimestre 2010. Encore quelques mois à attendre…Qu’est-ce que Visanne® ?

« Nous pouvons proposer aux femmes une nouvelle option de traitement qui soulage le fardeau de l’endométriose”, résume le Dr Phils Smits, responsable de l’Unité santé féminine de BayerSchering. Le traitement chirurgical de l’endométriose [une des options de traitement] est marquée d’un taux élevé de récidive et la plupart des médications courantes ont des effets secondaires qui n’en permettent pas l’usage prolongé. Les patientes nécessitent souvent l’association des traitements disponibles, certaines même subissent des interventions chirurgicales répétées. Il y avait donc un fort besoin d’une nouvelle option thérapeutique ».

Le traitement classique fait appel aux analogues de la GnRH, mais ne peut être proposé qu’en cures courtes, à visée symptomatique, du fait d’une sécurité jugée insuffisante à long terme : réduction de la densité minérale osseuse, bouffées de chaleur. Précisément, Visanne® a montré une efficacité équivalente à ces analogues, notamment pour soulager la douleur de l’endométriose. Ce soulagement s’est maintenu pendant la durée de l’étude clinique, soit 15 mois, que la douleur ait pour origine la dysménorrhée, l’état prémenstruel, une douleur pelvienne ou la dyspareunie.