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Vivre avec l'espoir d'une nouvelle renaissance. Un combat de tous les jours pour les femmes atteintent d'endométriose.
Ce blog a pour but de venir en aide et de soutenir les femmes atteintent d'endométriose comme moi.
De parler sans tabou sur un sujet qui touche de plus en plus de femmes qui sont souvent démunies
de soutien moral et qui viennent chercher du réconfort auprès d'autres personnes dans le même cas.
Dans l'espoir qu'un jour, un bonheur naissant vienne combler nos coeurs.

Memo

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vendredi 16 novembre 2012

Vidéo : réponses d'un chirurgien gynécologue aux questions sur l'endométriose

Voici une sélection videos de questions-réponses du Docteur Patrick Madelenat (Chirurgien gynécologue) sur l'endométriose dans l'émission d'allodocteur sur France5


(septembre 2010)
Est-il vrai que l'endométriose nécessite une intervention tous les sept ans en moyenne ?
Faut-il se résigner à passer par l'ablation de l'utérus et des ovaires pour en finir avec l'endométriose ?

"Non, on n'est pas soumis à une intervention tous les sept ans. Il est vrai que dans l'histoire actuelle de l'endométriose qui est une maladie qui n'a pas toujours été bien connue et bien prise en charge ces dernières années, il y a beaucoup de patientes qui subissent des chirurgies répétitives. Mais pour quelle raisons ? Parce qu'initialement le bilan n'était pas toujours fait et parce qu'on n'a pas forcément enlevé toutes les lésions. Donc en fait on ne peut pas parler de récidive obligatoire mais parfois de poursuites évolutives.
"On peut espérer que dans l'avenir les patientes endométriosiques seront moins opérées qu'elles ne le sont aujourd'hui.
"Pour l'IRM, je ferai la même remarque que pour l'échographie, c'est-à-dire que la qualité de l'imagerie dépend de la connaissance de l'imageur.
"Cela peut se terminer avec une ablation de l'utérus et des ovaires après avoir eu un bébé, c'est possible mais on aurait tord d'en faire une généralité. Ce n'est pas la majorité des patientes. D'autant que les patientes qui ont eu des bébés, ont certes souvent une endométriose qui s'améliore et sont souvent d'ailleurs des patientes qui n'avaient pas les endométrioses les plus importantes."


(septembre 2010)
"Elle a autant souffrir parce que le sang se produit dans des espaces où il n'est pas habituel de le rencontrer et donc les phénomènes qui l'entourent sont des phénomènes cicatriciels.
"Il y a une espèce de tissu de fibrose qui se constitue autour des lésions et comme il y a des nerfs et en particulier au niveau du péritoine, une surface qui est très sensible, la région sous péritonéale aussi, comme il y a des nerfs qui passent au contact de ces lésions, dès que la fibrose envahit les nerfs, il y a des phénomènes de douleurs à ce niveau-là comme ailleurs.
"De petites lésions peuvent donner des douleurs importantes et inversement, des lésions importantes ne sont pas forcées d'être très algiques. Ce sont les rapports de proximité des lésions et des nerfs."



(septembre 2010)
Peut-on transmettre l'endométriose à sa fille ? Y a-t-il des moyens de prévention ?

"Il y a indiscutablement des endométrioses familiales. L'endométriose est une maladie qui est génétique comme bien d'autres. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle dans une famille, lorsqu'il y a une adolescente qui a des règles douloureuses et qui a un diagnostic identifié d'endométriose, il faut être très prudent chez les sœurs par exemple qui commencent à déclencher les mêmes problèmes.
"Il ne faut surtout pas banaliser ces problèmes de douleur. Dans le contexte familial, les mères ont trop tendance à considérer qu'il est normal de souffrir pendant les règles. Il n'est pas anormal d'avoir des douleurs si elles sont raisonnables. Toute douleur inquiétante par son importance, par sa résistance au traitement, par son aggravation dans le temps doit inciter à la prudence. C'est comme ça qu'on les reconnaitra tôt.
"Vous avez certainement des facteurs environnementaux. On est sur la piste de la dioxine et d'autres toxiques qui pourraient jouer un rôle.
"Le fait que les femmes, je ne dis pas que c'est mal et je suis loin de le penser, fassent moins d'enfants et qu'elles fassent des enfants plus tard est aussi vraisemblablement une des raisons qui peut justifier l'augmentation globale du nombre des cas."



(mars 2009)
Le plus dur avec l'endométriose, c'est de trouver un médecin capable de faire le bon diagnostic et de proposer le bon traitement…

"L'intervalle habituellement reconnu, qui est très long, je le concède, est de six à sept ans, ce qui est déjà beaucoup.
"Il faut comprendre aussi qu'il y a une certaine banalisation de la douleur dans l'entourage familial et dans l'entourage maternel. Les mères voient leurs filles avoir des douleurs pendant les règles. Elles n'en mesurent pas toujours l'importance et là, on peut parfaitement perdre trois ou quatre ans.
"L'histoire des endométriosiques est caractéristique, on l'entend à longueur de consultations. C'est une jeune fille qui commence à avoir ses premières règles, ce n'est pas toujours dès les premières, ça peut être deux ou trois ans après plus souvent. On commence les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les œstroprogestatifs et ainsi de suite. Il est vrai qu'un certain nombre d'entre elles ne se retrouve pas forcément chez le psychiatre, encore qu'il y en a, mais chez l'urologue, chez le coloproctologue car on pense que c'est un trouble digestif, une colite.
"Je ne crois pas qu'il faille culpabiliser ni les familles, ni les médecins. Il faut simplement informer sur un diagnostic qui est indiscutablement difficile. Le jour où l'on se rend compte soit l'entourage, soit la personne concernée, soit le médecin que la corrélation existe entre les symptômes et les règles, on a fait un énorme pas vers le diagnostic."



L'endométriose est-elle responsable des échecs répétés de FIV ?


L'intensité de la douleur de l'endométriose permet-elle de juger l'étendue ou la gravité de celle-ci ?


L'endométriose peut-elle apparaître après 40 ans et une ou plusieurs grossesses ?




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