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Vivre avec l'espoir d'une nouvelle renaissance. Un combat de tous les jours pour les femmes atteintent d'endométriose.
Ce blog a pour but de venir en aide et de soutenir les femmes atteintent d'endométriose comme moi.
De parler sans tabou sur un sujet qui touche de plus en plus de femmes qui sont souvent démunies
de soutien moral et qui viennent chercher du réconfort auprès d'autres personnes dans le même cas.
Dans l'espoir qu'un jour, un bonheur naissant vienne combler nos coeurs.

Memo

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samedi 24 novembre 2012

Des chercheurs de la Faculté de médecine élucident le rôle d'une protéine dans la chaîne de réactions qui conduit à l’endométriose

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Une équipe de la Faculté de médecine, dirigée par Ali Akoum, vient de préciser le rôle joué par la protéine MIF dans la chaîne de réaction qui conduit à l'endométriose, un problème gynécologique qui frappe 10% des femmes en âge de se reproduire. L'étude publiée par cette équipe dans un récent numéro de la revue The American Journal of Pathology vient appuyer le recours aux inhibiteurs de MIF dans le traitement de cette maladie.

L'endométriose est causée par la migration de cellules de l'utérus (endomètre) vers la cavité abdominale où elles s'implantent et se multiplient de façon anarchique sur les trompes, les ovaires ou d'autres organes. Leur prolifération provoque une réaction inflammatoire qui peut entraîner des douleurs pelviennes ou abdominales chroniques – la moitié des règles douloureuses serait attribuable à ce problème. Elle peut aussi causer des saignements irréguliers, des maux de dos, des problèmes intestinaux et, dans 40 à 45% des cas, l'infertilité. 

En 2006, l'équipe d'Ali Akoum a découvert que des concentrations élevées de MIF (macrophage migration inhibitory factor) étaient étroitement associées à deux des principaux symptômes de la maladie: l'infertilité et les douleurs pelviennes. «Je ne crois pas que cette protéine soit un simple marqueur de la maladie, avait alors déclaré le chercheur. Si nous parvenions à inhiber son expression pour en ramener la concentration à un niveau normal, nous pourrions du même coup atténuer les problèmes des femmes qui souffrent d'endométriose.» La suite des événements tend à lui donner raison.

En situation normale, la MIF joue un rôle dans la multiplication cellulaire, la réparation des tissus et la production de nouveaux vaisseaux sanguins. Chez les femmes qui souffrent d'endométriose, il y a un excès de MIF qui favorise l'inflammation. L'équipe du professeur Akoum vient de découvrir pourquoi. La MIF stimule la production d'aromatase, une enzyme qui participe à la synthèse des estrogènes dans les cellules de l'endomètre qui ont migré vers la cavité abdominale. La surabondance d'estrogènes qui en résulte stimule à son tour la production de MIF, créant ainsi cette douloureuse boucle de rétroaction qui lie les dimensions hormonale et inflammatoire de la maladie.

Les inhibiteurs d'estrogènes ont montré une certaine efficacité dans le traitement de l'endométriose, mais ils présentent un inconvénient majeur: ils réduisent la production d'estrogènes dans tout l'organisme, ce qui pourrait avoir des effets néfastes sur les autres tissus et organes qui ont besoin de cette hormone. Pour une bonne partie des femmes, la solution réside du côté des inhibiteurs de MIF. «On s'attaquerait non seulement au problème d'inflammation, mais aussi à celui de la production anormale d'estrogènes, fait-il valoir. Ce traitement pourrait être administré de façon ciblée aux femmes qui surexpriment la MIF, soit environ 70% des patientes.» 

Les tests effectués sur des souris ont produit des résultats encourageants, mais les inhibiteurs existants ont des effets trop draconiens sur la MIF. «Il ne faut pas réduire trop radicalement sa concentration dans l'organisme parce que cette protéine intervient dans des processus essentiels, prévient le professeur Akoum. Nous avons amorcé des discussions avec des chimistes afin de mettre au point de nouveaux inhibiteurs qui pourraient réduire la MIF de façon plus modérée.»

L'étude est signée par Véronique Veillat, Valérie Sengers, Mathieu Leboeuf, Jacques Mailloux et Ali Akoum, de la Faculté de médecine, et par leurs collègues Christine Metz et Thierry Roger. Elle a été saluée par le Faculty of 1000, un regroupement d'experts internationaux qui sélectionnent les recherches scientifiques les plus marquantes parmi toutes celles qui sont publiées chaque semaine.

vendredi 16 novembre 2012

Vidéo : réponses d'un chirurgien gynécologue aux questions sur l'endométriose

Voici une sélection videos de questions-réponses du Docteur Patrick Madelenat (Chirurgien gynécologue) sur l'endométriose dans l'émission d'allodocteur sur France5


(septembre 2010)
Est-il vrai que l'endométriose nécessite une intervention tous les sept ans en moyenne ?
Faut-il se résigner à passer par l'ablation de l'utérus et des ovaires pour en finir avec l'endométriose ?

"Non, on n'est pas soumis à une intervention tous les sept ans. Il est vrai que dans l'histoire actuelle de l'endométriose qui est une maladie qui n'a pas toujours été bien connue et bien prise en charge ces dernières années, il y a beaucoup de patientes qui subissent des chirurgies répétitives. Mais pour quelle raisons ? Parce qu'initialement le bilan n'était pas toujours fait et parce qu'on n'a pas forcément enlevé toutes les lésions. Donc en fait on ne peut pas parler de récidive obligatoire mais parfois de poursuites évolutives.
"On peut espérer que dans l'avenir les patientes endométriosiques seront moins opérées qu'elles ne le sont aujourd'hui.
"Pour l'IRM, je ferai la même remarque que pour l'échographie, c'est-à-dire que la qualité de l'imagerie dépend de la connaissance de l'imageur.
"Cela peut se terminer avec une ablation de l'utérus et des ovaires après avoir eu un bébé, c'est possible mais on aurait tord d'en faire une généralité. Ce n'est pas la majorité des patientes. D'autant que les patientes qui ont eu des bébés, ont certes souvent une endométriose qui s'améliore et sont souvent d'ailleurs des patientes qui n'avaient pas les endométrioses les plus importantes."


(septembre 2010)
"Elle a autant souffrir parce que le sang se produit dans des espaces où il n'est pas habituel de le rencontrer et donc les phénomènes qui l'entourent sont des phénomènes cicatriciels.
"Il y a une espèce de tissu de fibrose qui se constitue autour des lésions et comme il y a des nerfs et en particulier au niveau du péritoine, une surface qui est très sensible, la région sous péritonéale aussi, comme il y a des nerfs qui passent au contact de ces lésions, dès que la fibrose envahit les nerfs, il y a des phénomènes de douleurs à ce niveau-là comme ailleurs.
"De petites lésions peuvent donner des douleurs importantes et inversement, des lésions importantes ne sont pas forcées d'être très algiques. Ce sont les rapports de proximité des lésions et des nerfs."



(septembre 2010)
Peut-on transmettre l'endométriose à sa fille ? Y a-t-il des moyens de prévention ?

"Il y a indiscutablement des endométrioses familiales. L'endométriose est une maladie qui est génétique comme bien d'autres. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle dans une famille, lorsqu'il y a une adolescente qui a des règles douloureuses et qui a un diagnostic identifié d'endométriose, il faut être très prudent chez les sœurs par exemple qui commencent à déclencher les mêmes problèmes.
"Il ne faut surtout pas banaliser ces problèmes de douleur. Dans le contexte familial, les mères ont trop tendance à considérer qu'il est normal de souffrir pendant les règles. Il n'est pas anormal d'avoir des douleurs si elles sont raisonnables. Toute douleur inquiétante par son importance, par sa résistance au traitement, par son aggravation dans le temps doit inciter à la prudence. C'est comme ça qu'on les reconnaitra tôt.
"Vous avez certainement des facteurs environnementaux. On est sur la piste de la dioxine et d'autres toxiques qui pourraient jouer un rôle.
"Le fait que les femmes, je ne dis pas que c'est mal et je suis loin de le penser, fassent moins d'enfants et qu'elles fassent des enfants plus tard est aussi vraisemblablement une des raisons qui peut justifier l'augmentation globale du nombre des cas."



(mars 2009)
Le plus dur avec l'endométriose, c'est de trouver un médecin capable de faire le bon diagnostic et de proposer le bon traitement…

"L'intervalle habituellement reconnu, qui est très long, je le concède, est de six à sept ans, ce qui est déjà beaucoup.
"Il faut comprendre aussi qu'il y a une certaine banalisation de la douleur dans l'entourage familial et dans l'entourage maternel. Les mères voient leurs filles avoir des douleurs pendant les règles. Elles n'en mesurent pas toujours l'importance et là, on peut parfaitement perdre trois ou quatre ans.
"L'histoire des endométriosiques est caractéristique, on l'entend à longueur de consultations. C'est une jeune fille qui commence à avoir ses premières règles, ce n'est pas toujours dès les premières, ça peut être deux ou trois ans après plus souvent. On commence les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les œstroprogestatifs et ainsi de suite. Il est vrai qu'un certain nombre d'entre elles ne se retrouve pas forcément chez le psychiatre, encore qu'il y en a, mais chez l'urologue, chez le coloproctologue car on pense que c'est un trouble digestif, une colite.
"Je ne crois pas qu'il faille culpabiliser ni les familles, ni les médecins. Il faut simplement informer sur un diagnostic qui est indiscutablement difficile. Le jour où l'on se rend compte soit l'entourage, soit la personne concernée, soit le médecin que la corrélation existe entre les symptômes et les règles, on a fait un énorme pas vers le diagnostic."



L'endométriose est-elle responsable des échecs répétés de FIV ?


L'intensité de la douleur de l'endométriose permet-elle de juger l'étendue ou la gravité de celle-ci ?


L'endométriose peut-elle apparaître après 40 ans et une ou plusieurs grossesses ?




mardi 13 novembre 2012

Information sur l'endométriose

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Qu'est-ce que l'endométriose?
Le terme médical pour la muqueuse de l'utérus (utérus) est l'endomètre. Les cellules qui composent l'endomètre sont sensibles aux changements hormonaux qui se produisent tout au long du cycle menstruel. Ces changements provoquent la muqueuse de l'utérus pour épaissir la préparation d'un ovule fécondé. Si la fécondation ne se produit pas, la muqueuse est ensuite versé sous la forme d'une période mensuelle. Chez les femmes atteintes d'endométriose, certaines des cellules spécialisées qui constituent l'endomètre sont également trouvés en dehors de l'utérus. Les cellules situées en dehors de l'utérus réagir aux changements hormonaux de la même manière que ceux de l'intérieur de l'utérus. Toutefois, lorsque les cellules en dehors de l'utérus se décomposent et purger ils restent à l'intérieur du corps, où ils peuvent causer de la douleur et de l'inconfort considérable. Ils peuvent aussi provoquer la formation de tissu cicatriciel.

La sévérité de l'endométriose varie en fonction de l'endroit où les cellules supplémentaires se produisent. Les cellules peuvent se développer n'importe où dans le corps, mais sont habituellement trouvés dans le bassin, par exemple, dans les trompes de Fallope, les ovaires, la vessie, l'intestin ou. On estime que l'endométriose affecte au moins 6,3 millions de femmes et de filles aux Etats-Unis

Quelles sont les causes endométriose?
On ne sait pas ce qui cause la croissance des cellules supplémentaires de l'endomètre, et il n'existe actuellement aucun traitement pour cette condition. Cependant, il ya un certain nombre de traitements disponibles qui peuvent aider à gérer les symptômes.

Quels sont les symptômes de l'endométriose?
Une douleur aiguë peut être connu au cours des périodes en raison de saignements en dehors de l'utérus. La douleur peut aussi être vécue au moment de l'ovulation ou pendant les rapports sexuels. Les périodes peuvent être lourdes (parfois avec des caillots) ou prolongée. L'endométriose peut causer les trompes de Fallope de se boucher. Cela peut empêcher le passage des œufs dans les ovaires et entraîner des problèmes de fertilité. L'endométriose est souvent diagnostiqué au cours des enquêtes sur l'infertilité.

Quels sont les tests de confirmer le diagnostic de l'endométriose?
L'endométriose est habituellement diagnostiquée à l'aide d'une procédure appelée laparoscopie. Il s'agit d'une opération mineure qui peut être réalisée en chirurgie ambulatoire. Un laparoscope, un petit tube de fibre optique qui transmet des images à un moniteur vidéo, on fait passer dans le bassin par l'intermédiaire d'une petite incision dans le nombril. Cela permet au médecin de voir l'intérieur du bassin et rechercher la présence des cellules supplémentaires.

Comment l'endométriose est-elle traitée?
Il existe deux principales formes de traitement disponibles: la chirurgie et le traitement médicamenteux. La méthode la plus appropriée sera choisie en fonction de la gravité et de l'emplacement de l'endométriose.

La chirurgie peut être réalisée pour éliminer les zones de l'endométriose, et une partie des organes de reproduction s'ils sont touchés. Les décisions concernant l'étendue de la chirurgie, cependant, dépendra de savoir si une femme désire concevoir à l'avenir. La chirurgie peut également aider si l'endométriose est à l'origine des problèmes de fertilité.

La forme la plus courante de traitement est la thérapie médicamenteuse. Il ya un certain nombre de médicaments qui peuvent être prescrits en fonction des circonstances particulières de chaque femme. Si un médicament n'est pas bien toléré, un autre peut être prescrit. Un groupe de médicaments appelés analogues de la GnRH peut être utilisé pour traiter l'endométriose. Ces médicaments agissent en réduisant l'activité des ovaires, conduisant à une inhibition de la croissance de l'endomètre. Les médicaments de ce groupe comprennent la goséréline (Zoladex), le leuprolide (Lupron Depot) et nafaréline (Synarel). Analogues de la GnRH peut provoquer des effets secondaires semblables aux symptômes ressentis pendant la ménopause. Ils sont souvent prescrits pour réduire le nombre et la taille des lésions d'endométriose et peut également être donnée pour éclaircir l'endomètre avant la chirurgie. Il est important que la grossesse ne se produit pas au cours du traitement et, par conséquent, les femmes doivent utiliser une méthode contraceptive de barrière pendant le traitement. Les progestatifs tels que médroxyprogestérone (Provera) et noréthindrone (Aygestin) suppriment l'ovulation, mais normales des cycles ovulatoires peut renvoyer deux mois après l'arrêt du traitement. Ils sont donc utiles pour les femmes qui souhaitent concevoir après traitement. La pilule contraceptive orale combinée peut aussi aider à réduire la gravité de l'endométriose. Médicaments contre la douleur comme l'ibuprofène (Advil et Motrin) et le naproxène (Aleve) peuvent également être utilisés.

Un médecin Américain lance une nouvelle technique chirurgicale contre l'Endométriose

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Un médecin de Jacksonville lance un nouveau traitement de l'infertilité

JACKSONVILLE, Floride - L'infertilité est très personnelle et une lutte très déchirante. Jacksonville Dr Samuel Brown en a fait sa mission pour trouver de nouvelles façons de donner à ses patients, le don de vie.

«Vous êtes au volant d'un tank, mais vous avez encore la finesse, la fragilité de ne pas briser un cheveu humain avec ça", a-t-il dit de la machine qu'il utilise pour faire le travail.

Brown est le premier au monde à utiliser un robot et un imagerie fluorescente pour identifier l'endométriose et l'enlever.

"Ils vont s'allumer, la région qui a l'endométriose s'éclairera mieux, et vous pouvez vraiment mettre en place et faire un meilleur travail avec le laser."

La procédure est plus sûr pour les patients et laisse moins de peur derrière.

«Au lieu d'une grande incision, comme nous le faisions dans le passé, nous pouvons aller avec ces petits instruments."

Mais la meilleure partie est, dit Brown, les patients sont en mesure d'être plus rapidement enceinte et plus facile par la suite. C'est la principale raison pour laquelle les femmes affluent vers Jacksonville, mettant leur espoir d'un avenir dans les mains robotiques.

«Nous avonss effectivement des patientes venant de Pittsburgh, Denver et actuellement d'Europe."

Et ce don M. Brown est capable de donner à ses patients signifie le monde pour lui.

«Nous voyons une amélioration de la qualité de vie, les familles en cours de création, c'est une telle bénédiction. C'est si merveilleux d'arriver à le voir."

Brown affirme que cette procédure permet également de réduire considérablement le temps de récupération. Il permet de prendre jusqu'à six semaines pour la femme de guérir. Maintenant, elle est prête à aller dans une question de jours.

Il dit que la procédure est couverte par l'assurance de sorte qu'il ne coûte pas plus cher pour le patient de faire de cette façon.

Articles de presse parus dans les magazines de santé

Voici quelques articles de presse parus dans Top santé magazine et Santé magazine :

2010 : Les cures thermales une alternative thérapeutique pour soulager l'Endométriose 
(nb: prenez conseil auprès de votre médecin avant de décider faire une cure)

2011 : Le kyste ovarien

2011 : Témoignages de femmes qui ont décidé de se battre 


Top santé (juin 2010)




Top santé (juin 2011)



Santé magazine (septembre 2011)